9 Jan 2025
Les bienfaits des fibres de racine de chicorée dans la gestion du poids confirmés par une revue systématique avec méta-analyses
La consommation de fibres de racine de chicorée réduit significativement le poids, l’IMC, la masse grasse et le tour de taille
Une nouvelle revue systématique de la littérature avec méta-analyses, menée par Reimer et al[1], démontre que la consommation de fibres de racine de chicorée favorise une réduction significative du poids, de l’indice de masse corporelle (IMC), de la masse grasse, du tour de taille, et dans une certaine mesure, du pourcentage de graisse corporelle. Cette étude renforce encore les preuves déjà solides qu’une supplémentation en fibres de racine de chicorée peut entraîner des réductions cliniquement significatives du poids et d’autres paramètres de gestion de celui-ci.
L'obésité est un facteur de risque majeur dans les maladies non transmissibles liées à l’alimentation. Avec une personne obèse sur huit dans le monde, et 2,5 milliards d’adultes en surpoids,[2] la gestion du poids est devenue une priorité de santé mondiale. Dans cette optique, ces résultats sont d’une importance capitale : ils démontrent que l’inuline et l’oligofructose, des fibres issues des racines de chicorée sont efficaces, et qu’ils devraient être incorporés dans les produits visant à fournir des résultats positifs fondés sur des données scientifiques.
Une revue systématique avec méta-analyses est considérée comme la méthodologie la plus solide dans la hiérarchie des preuves scientifiques. Celle-ci comprend 32 essais contrôlés randomisés, et près de 1200 participants. Les études ont été sélectionnées sur la base d’une recherche documentaire approfondie, et d’un processus d’examen conforme aux directives du Cochrane Handbook for Systematic Reviews and Interventions[3] (le Manuel Cochrane) et aux normes de qualité PRISMA pour la production de rapports de revues systématiques et de méta-analyses.[4] Les critères d’inclusion des études reposaient sur la consommation de fibres de racine de chicorée dans le cadre d’essais contrôlés randomisés, conçus pour évaluer l’effet de cette consommation sur le poids, l’IMC, la masse grasse totale, le pourcentage de graisse corporelle, ou le tour de taille chez des adultes, quel que soit leur état de santé.
Le poids corporel était le principal paramètre de résultat de l’étude systématique avec méta-analyses. Il a été déterminé dans 29 des essais impliquant 1184 adultes, et ceux-ci ont démontré que la supplémentation en fibres de racine de chicorée entraînait une réduction statistiquement et cliniquement significative de 2 % du poids par rapport à un placebo. Une analyse a priori[5], réalisée sur un sous-groupe et basée sur la dose de fibres de racine de chicorée, a également mis en évidence une diminution significative du poids à une dose inférieure ou égale à 10 g / jour[6]. En outre, l’analyse a révélé que l’efficacité des fibres de racine de chicorée sur la perte de poids ne diminuait pas avec le temps mais qu’au contraire, elle augmentait. Les chercheurs ont également rapporté que la perte de poids était obtenue indépendamment de l’état de santé de la personne.
En plus de la perte de poids, il a été démontré que les fibres de racine de chicorée favorisent la baisse de l’IMC, la réduction de la masse grasse et la diminution du tour de taille. Il s’avère par ailleurs qu’une supplémentation de 8 semaines minimum[7] entraîne également une réduction du pourcentage de graisse corporelle.
Commentant ces résultats, le Professeur Raylene Reimer, de l’Université de Calgary au Canada, déclare : « Les prébiotiques ont été étudiés pour leur capacité à moduler le microbiote intestinal et affecter divers aspects de la santé métabolique. Cette revue systématique et les méta-analyses montrent que les fructanes de type inuline, et particulièrement ceux dérivés de la racine de chicorée, ont un impact bénéfique sur de multiples facettes de la gestion du poids corporel. Au vu des résultats positifs observés parmi un large éventail de participants, les fibres prébiotiques de racine de chicorée pourraient être un outil important pour promouvoir une meilleure gestion du poids. »
Les fibres prébiotiques de BENEO, l’inuline et l’oligofructose Orafti®, sont des fructanes de type inuline. Ce sont des fibres prébiotiques naturelles, non OGM, « clean label », issues de racine de chicorée par une méthode d’extraction douce à l’eau chaude, contrairement à d’autres fibres fabriquées artificiellement ou chimiquement. Elles peuvent être utilisées dans une grande variété d’applications alimentaires et de boissons, incluant l’alimentation infantile, conformément aux législations nationales. En tant que prébiotiques avérés, les fibres de racine de chicorée (inuline, oligofructose) contribuent à un microbiote intestinal sain et favorisent de façon sélective la croissance de micro-organismes bénéfiques, tels que les bifidobactéries, dans l’intestin. Et comme prébiotiques, elles déclenchent également une cascade d’effets métaboliques qui favorisent la sensation de satiété, aidant ainsi les gens à réduire naturellement leur apport alimentaire.
[1] Reimer RA, Theis S, Zanzer YC. The effects of chicory inulin-type fructans supplementation on weight management outcomes: systematic review, meta-analysis and meta-regression of randomized controlled trials. Am J Clin Nutr. 2024 Sep 21:S0002-9165(24)00751-2. doi: 10.1016/j.ajcnut.2024.09.019. Publication en ligne avant impression. PMID: 39313030.
[2] Higgins JPT, Thomas J, Chandler J, Cumpston M, Li T, Page MJ, Welch VA, eds. Cochrane Handbook for Systematic Reviews of Interventions. 2e édition. John Wiley & Sons: Chichester (UK). https://onlinelibrary.wiley.com/doi/book/10.1002/9781119536604#:~:text=Cochrane%20Handbook%20for%20Systematic%20Reviews%20of%20Interventions.%20Editor?msockid=19fad51910c86e391a14c18d110e6fd8.
[3] Higgins JPT, Thomas J, Chandler J, Cumpston M, Li T, Page MJ, Welch VA, eds. Cochrane Handbook for Systematic Reviews of Interventions. 2e édition. John Wiley & Sons: Chichester (UK). https://onlinelibrary.wiley.com/doi/book/10.1002/9781119536604#:~:text=Cochrane%20Handbook%20for%20Systematic%20Reviews%20of%20Interventions.%20Editor?msockid=19fad51910c86e391a14c18d110e6fd8.
[4] Page et al. (2021) The PRISMA 2020 statement: an updated guideline for reporting systematic reviews. BMJ 372:n71. https://www.bmj.com/content/372/bmj.n71.
[5] « A priori » est une locution qui s’applique à des connaissances considérées comme vraies, sans avoir fait l’objet au préalable d’expériences ou d’observations.
[6] Cette valeur est dérivée de la moyenne des études réalisées.
[7] Cette valeur est dérivée de la moyenne des études réalisées.
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